Creeks et col de nassirah
La route longe de multiples creeks où il est possible de se rafraîchir, voire de se baigner. Au creek des Japonais, une petite aire de pique-nique ombragée permet de faire une belle halte. Le col de Nassirah (349 m) offre une vue magnifique sur les îlots de la côte Est, la baie de Boulouparis ou la vallée de la Thio.
Les pétroglyphes
Un pétroglyphe est un dessin symbolique gravé sur de la pierre. Le terme provient des mots grecs petros pour pierre et glyphein pour gravure. Un pétroglyphe n'est donc pas un pictogramme _ qui raconte chronologiquement une histoire _ ni de l’art pariétal _ qui est une peinture à même la roche des parois de grottes. Ces images ont une profonde signification culturelle et religieuse pour les sociétés qui les ont créées. Thio possède plusieurs sites de pétroglyphes notamment à Ouroué, sur la plage de Tamanou, à la tribu de Koua, à la tribu de Ouindo. Les plus accessibles d’entre eux sont ceux qui ont donné leur nom au village des Pétroglyphes. Juste en bordure de route, on peut observer un rocher singulier dont presque toute la surface est couverte de symboles circulaires
Le cimetière japonais
Situé du côté de Thio village, le cimetière rassemble environ 150 pierres tombales, chacune constituée d’une pierre plate dressée portant des inscriptions en japonais. Il s’agit des 1200 travailleurs japonais débarqués du « Hiroshima Maru », qui ont travaillé à la mine de 1892 à 1941. Certaines de ces tombes sont des blocs de serpentines, puisque la tradition voulait que les pierres tombales proviennent des sites où le mineur travaillait. Une grande stèle rend hommage aux Japonais morts sur mine. La partie droite du cimetière est, quant à elle, consacrée aux gens de Thio, puisque ce cimetière est aussi celui du village. Au pied d’un grand sapin, vous trouverez la tombe du capitaine Paterson ainsi que de trois marins du minéralier Aldergrove, ayant trouvé la mort à l’embouchure de la rivière Thio en 1890.
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